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13 juin 2009

Réunion de la section Japon

Dimanche 21 juin 2009 à partir de 14 heures, la section Modem Japon tiendra sa réunion mensuelle à son siège de Nara et fêtera le très sympathique événement qu’est la Fête de la Musique.

 

En effet, le Club de France de Nara que dirige notre ami et Vice-président Olivier Jamet célèbrera la Fête de la Musique dans ses locaux mitoyens (Vous trouverez un exemplaire du programme en cliquant ici).

 

Tous les adhérents et sympathisants du MoDem au Japon, ainsi que leur famille, sont naturellement gratuitement conviés à cet événement qui sera notre lieu de rendez-vous.

 

La réunion, qui devrait débuter aux alentours de 14 heures, sera pour nous l’occasion de :

 

  1. Faire se rencontrer les membres et sympathisants du Kansaï et ceux du Kanto qui auront fait le déplacement.
  2. Discuter du résultat des élections européennes et d’en faire remonter un compte-rendu des analyses comme l’ont suggéré les instances du parti.
  3. Commencer à élaborer un calendrier de travail pour la section de la rentrée 2009 à l’été 2010.  

Espérant vous voir nombreux et nombreuses, le Bureau du MoDem Japon vous donne donc rendez-vous dimanche 21 juin 2009 au Club de France de Nara.

25 mai 2009

Elections européennes : demandez le programme !

Depuis le début de cette campagne pour l’élection des représentants au Parlement européen, les leaders des formations qui soutiennent les principales autres listes que celle du MoDem se sont mis à entonner leur antienne préférée : Bayrou s’oppose, mais jamais rien il ne propose !

 

Ainsi, Rachida Dati, au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, après s’être refusée de participer au « tapage médiatique » autour de François Bayrou, s’est faite un malin plaisir de le traiter de « meilleur des socialistes ». Ce qui expliquerait, ou serait la conséquence au choix, de son opposition qu’elle juge systématique car, Bayrou, serait « quoi que vous fassiez, tout le temps contre ». Sous-entendu, ces postures d’opposant tiendraient pour seul programme du MoDem.

 

Emboîtant le pas sur la Ministre de la Justice, Martine Aubry dans un discours ce dimanche, a critiqué le MoDem estimant qu’il fallait « à la fois s’opposer mais aussi proposer ». Ajoutant qu’elle ressentait une grande déception de la part du MoDem « attendant du mouvement (…) un vrai discours sur l’Europe. Mais aujourd’hui nous n’avons rien. »

 

Le couple Bové – Cohn Bendit se mettant au diapason, a quant à lui estimé que François Bayrou détournait  « la campagne pour sa course à l’Elysée » selon Le Monde. Pascal Durand, directeur de campagne de Dany l’accusant même de faire « une campagne franco-française » mettant les enjeux européens de côté.

 

Alors, un petit clic valant mieux qu’un grand discours, pour tous ces « déçus » de la campagne du MoDem qui ont besoin d’être rassurés, mais surtout, tous ceux qui souhaitent s’informer en toute honnêteté, nous proposons trois liens essentiels qui les aideront à se familiariser avec le programme du Mouvement.

 

Ceux qui ont le moins de temps à consacrer à la lecture des programmes pourront s’orienter vers la plaquette officielle du MoDem qui présente 14 propositions sur lesquelles s’engagent nos candidats en liste. 

 

Ceux qui ont un peu plus de temps et veulent avoir plus de détails sur les 14 propositions pourront lire le Programme des Démocrates pour l’Europe que défend le  parti.

 

Ceux qui sont les plus motivés et les plus curieux pourront enfin télécharger, en se rendant sur cette page, les comptes rendus d’étape des commissions thématiques qui ont travaillées à l’élaboration de ce programme au sein du projet Europe.

 

La mise en ligne de ces informations ne modifiera bien évidemment en rien la stratégie de dénigrement dont le MoDem est la cible : cette stratégie étant d’une mauvaise foi parfaitement assumée, comme l’a démontré le débat entre Marielle de Sarnez et Harlem Désir lors de l’émission Pile et Face.

 

Nous espérons juste qu’elle permettra aux nombreux électeurs perdus d’avoir une idée plus précise des enjeux de l’élection et de mieux cerner le projet européen du MoDem et ses propositions pour y parvenir.

 

Vous souhaitant à tous une bonne lecture !

 

 

Alexandre Joly.

18 mai 2009

Réunion de la section Japon

Dimanche 17 mai 2009 de 14 à 16 heures 30, la réunion mensuelle des adhérents du Modem résidant au Japon s’est tenue à Tokyo.

En introduction de cette réunion, le président de la section a présenté son rapport mensuel d’activité et fait un point sur la vie du MoDem et de la section ; le programme du Bureau pour le mois à venir a été défini ; et une présentation des élections européennes, agrémentée d’une discussion, a été effectuée

Notre prochaine réunion se déroulera le dimanche 21 juin à 14 heures au siège de notre groupe dans le Kansai à Nara. Grâce au concours du Club de France de Nara que dirige Olivier Jamet et qui jouxte notre représentation, nous effectuerons notre réunion aux sons de la fête de la musique qu’il organise.

Alexandre Joly.

20 avril 2009

Réunion de la section Japon

Dimanche 19 avril 2009 de 14 à 16H30, l’Assemblée Générale des adhérents du Modem résidant au Japon s’est tenue à Tokyo.

 

Celle-ci, après un débat a adopté à l’unanimité le projet de Règlement Intérieur que proposait le Bureau Provisoire.

 

L’Assemblée Générale a ensuite procédé à l’élection de ses instances dirigeantes.

Ont ainsi été élus au Bureau :

 

M. BO Guillaume

M. GUERRIER Julien

M. JAMET Olivier               (Vice président)

M. JOLY Alexandre           (Président )

M. RAGARU Jean-Pierre   (Trésorier)

 

Notre prochaine réunion se déroulera le dimanche 17 mai à 14 heures. Le thème en sera :

 

 « Le Modem et les élections européennes »

13 avril 2009

Recensement 2008 des Français de l’étranger

Le Ministère des Affaires étrangères a communiqué aux conseillers de l’Assemblée des Français de l’Etranger, lors de leur dernière réunion, le recensement de la population française enregistrée dans les services consulaires.

Ainsi, à la date du 31 décembre 2008, nous étions 1 427 046 Français à vivre hors du territoire national.

Ce chiffre marque une hausse de 7,6% par rapport à celui de l’année précédente et s’inscrit donc dans la tranche la plus haute de la tendance observée depuis bientôt 10 ans qui a vu la population française de l’étranger croître de près de 4%. Ce recensement, ne prenant en compte que les personnes inscrites aux registres consulaires, la population réelle de nos concitoyens vivant hors de France est estimée à plus de 2 millions d’individus*.

Du chiffre global de ce recensement on retiendra surtout la poussée démographique en Asie et en Océanie : bien que sur ces deux continents la population française ne représente que 15,1% du total de nos concitoyens expatriés, elle a bondi de 12,6% au Proche et Moyen Orient et de 10% en Asie Océanie. Dans cette dernière zone, la croissance de la population française est de plus de 40% depuis 2001.

En Asie, et en dépit d’une récession économique persistante, le Japon attire toujours autant. Avec 7 942 personnes en 2008, les autorités consulaires enregistrent une progression de 3% de la population inscrite. Celle-ci était de 7 735 en 2007.

Ce chiffre place le Japon au cinquième rang des destinations d’expatriation favorites de nos concitoyens dans la zone qui va de l’Extrême-Orient à l’Océanie. Sans surprise, la Chine est en tête avec 22 231 Français inscrits au près du consulat, suivi par l’Australie (15 291), l’Inde (8 669) et la Thaïlande (8 239).

Il est néanmoins à craindre que la crise actuelle ne redistribue quelque peu les cartes : en effet de nombreuses entreprises internationales profitent de la crise pour se redéployer de façon plus stratégique en Asie dans des zones à plus fort potentiel de croissance que le Japon, et où loyers et mains d’œuvres seront d’un coût moindre.

Cette croissance démographique rapide et continue des Français de l’étranger en Asie nous impose, nous qui sommes adhérents et sympathisants du Modem, une obligation de mobilisation et d’organisation à l’écoute de cette population si nous ne souhaitons pas qu’elle n’ait comme seul interlocuteur des associations affiliées à l’UMP et comme impression que seul ce parti s’intéresse à ses problèmes.

Alexandre Joly.

* Au Japon, nous invitons par ailleurs vivement nos concitoyens qui résident même pour des périodes courtes à se faire enregistrer à l’un des deux consulats qui couvrent le territoire nippon. Les dangers, notamment liés à des catastrophes naturelles, sont importants et l’assistance des services consulaires en sera d’autant plus facilitée si vous êtes inscrits.

27 mars 2009

Elections européennes : mode d’emploi

Au mois de juin, du 4 au 7, se dérouleront partout dans l’Union Européenne des élections pour renouveler le mandat quinquennal des députés européens. Quelle est la fonction de cette assemblée européenne ? Quels rôles peut-elle jouer dans l’avenir pour enrayer la crise économique, financière, sociétale, voire métaphysique, qui vient de fondre sur l’Europe, comme sur les autres continents, pour construire une nouveauté monde ? Précieux, primordiaux, « salvateurs », pourrait-on même dire, ou bien de second plan ? Nous le verrons ci-dessous.

Nous nous intéresserons d’abord à ce qu’est ce Parlement Européen, si mystérieux encore pour bon nombre de Français, en retracerons l’historique, en expliquerons la composition et les composantes politiques, verrons comment se reflètent la représentation et la représentativité politique des différents Etats, composant l’Union, et soulignerons, malgré l’imperfection actuelle du dispositif et la faiblesse des pouvoirs véritables, l’importance de ses missions.

Que peut faire le Parlement ? A quoi sert cette Assemblée ? Les députés européens peuvent-ils influencer les décisions prises souvent abruptement par la Commission Européenne, puissant organe exécutif supranational ? Ces trois questions en posent une quatrième, qui s’adresse, elle, en tout premier, à nos amis français : A quoi ça sert de voter aux élections européennes ?

Historique

Voyons d’abord l’historique de ce mouvement si fort, de ce raz-de-marée humaniste, refusant la guerre et la barbarie, et qui a vu après la guerre l’apparition successive de l’idée utopique d’une Europe démocratique et pacifique, puis de « L’Europe des 6», du contrat d’échange d’étudiants Erasmus, de l’Union Européenne d’aujourd’hui composée de 27 états souverains, et de l’Euro. Puis, nous nous concentrerons sur le parlement européen et ses pouvoirs.

La Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) avait établi, en septembre 1952, une Assemblée commune de 78 membres issus des parlements nationaux des six pays constituant la CECA. Dans cette assemblée, les députés disposaient du pouvoir de sanctionner la Haute Autorité. Une rupture politique eut lieu en mars 1958 avec la création de la Communauté économique européenne (CEE) dont l'Assemblée parlementaire européenne, renommée Parlement européen en 1962, était alors dotée du seul pouvoir de consultation. En 1979, le nombre de parlementaires a été une nouvelle fois augmenté et les membres ont été élus directement par le peuple pour la première fois pour une durée de cinq ans. Ensuite l'effectif du Parlement européen a simplement augmenté à chaque élargissement ; le nombre de députés a également été revu à la hausse en 1994 après la réunification allemande et le Traité de Nice l'a porté à 732. Si le Traité de Lisbonne entre en vigueur, le Parlement européen comptera à partir de la législature suivante 750 députés (plus le président du Parlement qui n'aura pas le droit de vote).

Le nombre de députés au Parlement européen a augmenté progressivement, passant de 78 députés en 1952 à 788 en 2004, et 785 depuis janvier 2007.

Fonctions du Parlement

Le Parlement participe à l'élaboration de certaines directives et de certains règlements. Le conseil européen, ou Conseil (désignant le sommet des chefs d'État ou chefs de gouvernement des vingt-sept pays membres de l'Union européenne, assistés par les ministres des Affaires Etrangères, et du président de la Commission européenne) lui rend compte de son activité à l'issue de chaque présidence, tous les six mois. Le Parlement n’exerce cependant pas de contrôle sur le Conseil. Il approuve le président de la Commission choisi par le Conseil européen, ainsi que la composition de la Commission. Il peut dans certaines conditions la forcer à démissionner par une motion de censure. Il participe au vote de la partie dépenses du budget de l’UE.

Par certains aspects, le Conseil des ministres et le Parlement européen ressemblent aux chambres haute et basse d’un système « bicaméral », tel que nous le connaissons au Japon ou en France. Mais, ni le Parlement ni le Conseil ne peuvent être à l'initiative de lois, ce pouvoir étant réservé à la Commission (article 17-2 du Traité de l'Union européenne), ce qui confère à celle-ci un (trop ?) grand pouvoir. Le fait que le Parlement européen ne puisse pas lui-même proposer des lois le distingue de la plupart des parlements nationaux et l’affaiblit considérablement.

Cependant, l'article 192 du traité d'Amsterdam (article 225 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne) précise aussi que : « La Commission tient compte des demandes de présentation de propositions législatives faites par le Parlement européen ou le Conseil... »

Toutefois, en aucun cas, le Parlement européen ne peut seul prendre l'initiative d'un acte législatif (directive, règlement ou décision) : il n'a pas de droit d'initiative législative.

Le Parlement élit pour cinq ans le président de la Commission européenne, mais seulement sur proposition du Conseil européen (les chefs d'État), qui tient compte des résultats des élections au Parlement européen. Les autres membres de la Commission sont alors désignés par le Président « en raison de leur compétence générale et de leur engagement européen et parmi des personnalités offrant toutes garanties d’indépendance » et non pour correspondre à la majorité parlementaire. Le Parlement accepte ou rejette en bloc la composition de la Commission.

Le Parlement européen exerce une certaine surveillance de toutes les activités de l'UE, particulièrement celles de la Commission. Le Parlement peut ainsi censurer et donc démettre la Commission dans son ensemble, mais seulement à la majorité des deux tiers des suffrages exprimés.

Le Parlement nomme également le « médiateur européen » pour 5 ans.

En conclusion, certains considèrent qu'utiliser le terme de “Parlement” pour l’assemblée réunissant les députés européens serait un « abus de langage », car il ne dispose ni d’un pouvoir législatif plein et autonome ni d’un réel pouvoir de contrôle et de sanction du véritable exécutif, la Commission européenne

Augmentation progressive du pouvoir réel

En 1957, le Parlement n’était qu’une assemblée composée de députés des parlements nationaux sans aucun pouvoir. Il n’était donc pas question de lui permettre de déposer des propositions de lois. Il a fallu attendre le traité d'Amsterdam pour qu'il acquiert un pouvoir d'initiative législative très limité, puisqu'il ne peut aller plus loin que demander un projet de loi à la Commission.

Toutefois, il a fini, petit à petit, par acquérir de plus en plus de poids sur la scène politique européenne :
. en contrôlant la Commission :
- la Commission Santer est poussée à la démission en mars 1999, suite notamment à la mise en cause pour délit de favoritisme d'Édith Cresson par la justice belge ;
- la Commission Barroso est critiquée lors de sa nomination en 2004, Et ce veto remit en cause tous les commissaires proposés par Barroso.
. En mettant son veto à divers textes soutenus par la Commission et les États membres :
- Brevetabilité des inventions biotechnologiques, le premier projet de directive rejeté (1995) ;
- Offres publiques d'achat, directive proposée une première fois en janvier 1989 et adoptée seulement en 2004 ;
. En récrivant en profondeur toute une série de directives, dans un sens très différent de celui proposé par la Commission :
- les brevets logiciels en Europe
- l'ex-projet de Directive Bolkestein dont l’objectif était d'assurer la libre circulation des services en Europe, très profondément remanié par le Parlement européen

. En créant des commissions d'enquête :
- En 1996-1997, une Commission temporaire pointe les retards d'intervention européenne lors de l'affaire de la « vache folle »
- En 2006, le parlement crée une commission d’enquête sur les activités de la CIA en Europe

Représentation

Le Parlement européen comprend, depuis le 1er janvier 2007, 785 membres représentant les 27 États membres de l'Union européenne. Le traité de Lisbonne prévoit de porter ce nombre à 751. S'il entre en vigueur à temps pour les prochaines élections européennes (Dimanche 7 juin 2009), il y aura alors 750 députés, sans compter le président (751 au total).

Le texte du traité sur l'Union européenne, potentiellement modifié par le traité de Lisbonne (art. 14-2), disposerait que :
« Le Parlement européen est composé de représentants des citoyens de l'Union. Leur nombre ne dépasse pas sept cent cinquante, plus le président. La représentation des citoyens est assurée de façon dégressivement proportionnelle, avec un seuil minimum de six députés par État membre. Aucun État membre ne se voit attribuer plus de quatre-vingt-seize sièges. »

Le Parlement européen représente plus de 492 millions de citoyens de l'Union. Ses membres sont appelés députés européens. Les élections, au suffrage universel direct, se déroulent tous les cinq ans. Les citoyens de l'Union ne sont pas également représentés au Parlement européen : les petits pays sont surreprésentés (comme le Luxembourg qui a un député pour 76 000 habitants) au détriment des grands pays (comme l’Allemagne qui a un député pour 860 000 habitants) : un électeur allemand pèserait donc onze fois moins qu'un électeur luxembourgeois. De mai-me la Belgique, le Portugal, la République tchèque, la Grèce, et les grandes régions françaises du Sud-est ou de l'Île-de-France ont chacun une population oscillant entre 10,4 et 11 millions d'habitants, mais les premiers éliront 24 députés, les dernières 13 à 14 seulement. Comme le nombre de députés accordé à chaque pays résulte des négociations dans les traités, il n’y a pas de formule précise sur la répartition des sièges parmi les États membres. Aucun changement de cette configuration ne peut se produire sans consentement unanime de tous les gouvernements.

Représentativité politique

Les partis politiques au Parlement européen sont organisés en un certain nombre de regroupements politiques et de partis politiques européens. Cependant, la plupart des députés restent membres de partis politiques nationaux et la discipline dans les partis et les groupements européens n'est pas rigide. Les délégations nationales et les députés eux-mêmes sont libres de changer de groupe.

On dénombre 7 « partis politiques européens »:
. le Parti Populaire Européen ou PPE,
. le Parti Socialiste Européen ou PSE,
. l’Alliance des Libéraux et des Démocrates pour l’Europe ou ALDE,
. le Parti Démocratique des Peuples d’Europe ou PDGE,
. le Parti de la Gauche Européenne ou PGE,
. le Parti Vert Européen ou PVE.

Les groupes politiques du Parlement européen sont distincts des partis politiques européens, bien qu’ils soient intimement liés.

Organisation des élections européennes de 2009

Les élections européennes de 2009 se dérouleront du 4 au 7 juin, dans les 27 États membres de l'Union européenne (samedi 6 et dimanche 7 juin en France). Les bureaux de votes seront ouverts à des jours différents selon la tradition de chaque pays, mais les résultats des vingt-sept États membres ne seront dévoilés que le dimanche soir, après 22 heures, heure de Berlin. Des pays comme l'Irlande et les Pays-Bas ont renoncé à utiliser des machines à voter pour ces élections de l'année 2009. Ce sera la septième élection européenne au suffrage universel direct. Le Parlement européen ne devant pas comporter plus de 750 membres. Si, comme c'est vraisemblable, c'est le traité de Nice qui s'applique à ce moment-là, le nombre de députés sera de 736.

Olivier Jamet.

20 mars 2009

Francophonie : retour sur l’affaire Ishihara

Comme vous avez très certainement dû ne pas vous en apercevoir tant les médias hexagonaux l’ont passé sous silence, ce vendredi 20 mars est la Journée de la Francophonie. Journée d’hommage qui n’aura malheureusement fait couler que très peu d’encre hors la Une du journal libanais L’Orient – Le Jour. Le pays du Cèdre accueillant en effet les cérémonies officielles, et donc les délégations des pays membres de l’OIF. Ce silence est malheureusement significatif du désintérêt des élites françaises chez qui Abdou Diouf, président de l’OIF, avoue ne pas « ressentir le militantisme francophone » des milieux intellectuels des autres pays.

Pour cette journée d’hommage à la langue française, de nombreuses manifestations sont aussi programmées à travers le monde, comme celles organisées à l’Institut de Tokyo ou à l’IFJ de Kobe le 21 mars.

A cette occasion nous avons souhaité revenir sur l’affaire qui a opposé de 2004 à 2009 un groupe de plaignants (voir leur site de soutien) au gouverneur de Tokyo, S. Ishihara, suite à ses violentes diatribes contre la langue française. Bien que l’épilogue de ce feuilleton judiciaire ait eu lieu il y a quelques semaines avec le rejet de la plainte par la Haute Cour de Justice, nous avons voulu reparler de l’affaire avec Malik Berkane, directeur d’une école de langue à Tokyo, qui est à l’origine des poursuites.

M. Berkane, pourriez-vous en quelques mots nous résumer l’origine de l’affaire qui vous a opposé au gouverneur de Tokyo ?

J’ai eu entre mes mains un pamphlet que des professeurs de l’ex-université municipale de Tokyo avaient rédigé et adressé au service culturel de l’ambassade de France à Tokyo, et dans ce pamphlet, ils reproduisaient les inepties du maire de Tokyo concernant la langue française. C’est de là que j’ai décidé dans un premier temps d’envoyer une lettre au maire de Tokyo pour lui demander sur quoi était basé sa déclaration sur notre langue, mais cette lettre est restée sans réponse. Devant l’immobilisme de notre représentation diplomatique qui n’a même pas daigné répondre au pamphlet mentionné ci dessus, j’ai pris la décision d’entamer une procédure judiciaire.

Sur quelles bases juridiques du droit japonais avez-vous fondées votre plainte ?

Sur la diffamation. Il y a eu au Japon ces dernières années des cas un peu similaires aux nôtres qui ont fait jurisprudence.

Pensez-vous que les propos de M. Ishihara ont eu un impact négatif sur l’image de la langue française au Japon ? Et en a-t-il découlé un préjudice financier pour les écoles de langue comme la votre par exemple ?

Il est difficile d’évaluer avec précision si oui ou non nous avons perdu des étudiants à cause de ces déclarations publiques, mais ce qui est certain, c’est que d’aucune façon ce genre de propos ne peut contribuer favorablement au rayonnement de notre langue et de notre pays au Japon.

Pendant votre procès, avez-vous été en contact avec les autorités françaises ? Et quelles furent leurs réactions ?

Oh oui ! Leur réaction a été d’opter pour la politique de l’autruche. Ce qui m’a été dit à plusieurs reprises, c’est que M. Ishihara était un amoureux déçu de la France, mais qu’il ne pensait pas vraiment ce qu’il disait et que de toute façon c’était un partenaire économique privilégié et qu’à ce titre, l’ambassade ne pouvait en aucun cas se permettre d’engager une polémique qui risquerait de nuire aux intérêts de la France et plus particulièrement à ceux du Lycée Franco-Japonais.

Selon M. Ishihara, l’ambassadeur de France lui aurait confié : « Vous avez tout à fait raison (...). J’ai moi-même des difficultés à compter en français. » Avez-vous eu confirmation de tels propos ? Et comment avez vous réagi ?

Je ne pense pas qu’il ait dit qu’il avait des difficultés à compter en français. (NDLR : Ce sont pourtant les propos que cite l'AFP dans une dépeche du 13 février 2008) Ishihara a déclaré devant des caméras de télé et après que nous avons été déboutés lors du premier procès que l’ambassadeur qu’il connaissait personnellement très bien était tout à fait d’accord avec ses propos concernant la langue française. Quand je me suis adressé à l’ambassade le lendemain pour confirmation, on m’a répondu que le rôle de l’ambassade n’était pas de faire des commentaires sur les déclarations des élus japonais.

Sur un plan personnel, avez-vous tiré un enseignement particulier d’une telle histoire ?

Tout ceci est malheureusement venu confirmer ce que je savais déjà au sujet de ces personnes qui représentent notre pays au Japon. Ce sont des irresponsables qui ne veulent prendre aucune décision qui pourrait peut-être nuire à leur carrière, et pour la plupart, ils ne sont absolument pas à la hauteur de leurs tâches et de leurs devoirs. C’est d’ailleurs pour cela que ça marche si mal du côté de la langue française. Si l’Etat français cessait du jour au lendemain d’injecter des fonds dans nos Instituts et nos Alliances, pas un seul de ces établissements ne survivrait avec la médiocre gestion de leurs directeurs et des services culturels. Quoi qu’il en soit, j’ai dépensé beaucoup d’argent et de temps dans ce combat et malgré une issue défavorable je garde la tête haute et ce que nous avons fait avec toutes les personnes qui ont soutenu cette action aura peut-être servi à réveiller des consciences. Pour finir, j’aimerais vous dire que les professeurs japonais qui enseignent notre langue dans les universités au Japon se sont sentis affreusement abandonnés par l’ambassade de France et son service culturel.

Entretien réalisé par Alexandre Joly.

16 mars 2009

Réunion de la section Japon

Dimanche 15 mars 2009 de 14 à 16 heures, la réunion mensuelle des adhérents du Modem résidant au Japon s’est tenue à Tokyo.

 

En introduction de cette réunion, le président provisoire de la section a présenté l’état d’avancement du processus d’adoption du Règlement Intérieur du MDFE Asie et informé les adhérents des discussions au sein du MDFE.

 

Il a été décidé que lors de la prochaine réunion nous procéderions à un débat, suivi du vote, du projet de  Règlement Intérieur de la section que proposera le Bureau provisoire.

 

Tous les adhérents du Modem résidant au Japon sont invités à participer à ce vote.

 

Notre prochaine réunion se déroulera le dimanche 19 avril à 14 heures.

 

Alexandre Joly.